Le calembour est un jeu de mots fondé sur une équivoque et plus ordinairement sur une similitude de sons, sans égard à l’orthographe.
Calembours de Georges François Mareschal, marquis de Bièvre (1747 – 1789) :
- Quand son pâtissier chantait, il lui conseillait de faire un gâteau de « sa voix ».
- Les personnages de ses oeuvres se nomment l’abbé Quille, la comtesse Tation, l’ange Lure, etc…
- Le marquis avait fait planter six ifs dans son jardin. C’est là qu’il conduisait les jeunes filles qui lui plaisaient en leur disant :
– Voici l’endroit « décisif » !
Quelques exemples :
- Le ver à soie file un mauvais cocon. (Jules Renard)
- Le châtiment de la cuisson appliqué aux imposteurs :
Chaque fois que les gens découvrent son mensonge
Le châtiment lui vient, par la colère accru
« Je suis cuit, je suis cuit », gémit-il comme en songe.
Le menteur n’est jamais cru ! (Alphonse Allais)
Un Marx et ça repart / Un mars et ça repart
Demandez nos exquis mots / Demandez nos esquimaux (Patrice Delbourg)
Manger épicé / Manger et pisser
Notre but, comme la tarte, est atteint / Tarte tatin
Partir, c’est crever un pneu / Faux proverbe : Partir, c’est mourir un peu
Un peu d’Eire, ça fait dublin (J.P. Grousset)
Les miroirs feraient bien de réfléchir avant de renvoyer les images (Jean Cocteau)
Jonas resta trois jours dans le ventre de la baleine /…/
sans jamais dire : « C’est assez ! » (CAMI)
Vers holorimes :
Gal, amant de la reine, alla, tour magnanime
Galamment de l’arène, à la tour Magne, à Nîmes
Mon excellent Jean, voici Rose
Mon ex est lent, j’envoie six roses